Les transports en commun sont bien développés, du métro (deux lignes seulement) au bus en passant par le tramway. Dans les transports en commun, gardez toujours une main sur le sac à main ou sur le portefeuille pour ne pas risquer de se le faire dérober par un pickpocket. Le mode de transport cher aux Romains est bien évidemment le scooter ! Se balader dans le centre historique à pied reste un vrai plaisir et non un supplice car il connaît des dimensions modestes.
Rome est une capitale "à taille humaine". Pour ceux que ça ne dérange pas de marcher, il est possible de la traverser à pied. La marche est toutefois rendue difficile dans plusieurs quartiers par l'absence de trottoir et le revêtement pavé assez irrégulier.
Un petit conseil, mais qui s'applique également au métro, faire attention aux pickpockets. Un bon moyen de protéger son sac à dos est, si une poche s'ouvre à l'aide de deux glissières de faire une sorte de tresse avec les anneaux en tissus qui sont souvent ajoutés pour faciliter la préhension. Ceci dit on risque statistiquement moins qu'à Paris ou Marseille.
La compagnie ATAC est la compagnie de bus qui dessert le mieux Rome. Les bus sont fréquents et certains roulent de nuit (en horaire de nuit, il y a un bus par demi-heure). Les billets peuvent être achetés chez les marchands de journaux, aux kiosques et dans les distributeurs automatiques. Les billets coûtent et sont valables . Ils doivent être oblitérés dans le bus et ils permettent d'utiliser plusieurs bus de la même compagnie et même le métro dans la limite du temps. Aux arrêts, des panneaux affichent les lignes qui desservent cet arrêt et indiquent tous les arrêts de la ligne. Rome détient le record d'Europe du plus grand réseau de transport en commun électrique, avec des bus électriques et des bus-trams.
À éviter dans la mesure du possible : même s'il semblerait évident de prendre le bus N° 64 qui fait l'aller-retour entre rèsTermini et la Basilique Saint Pierre, il est à éviter parce qu'il est toujours bondé, et il est le pire bus de Rome pour le nombre de pickpockets.
Le métro de Rome ( « Metropolitana » ) possède trois lignes très étendues (A, B et C). Les lignes A et B se rejoignent seulement à une station : Termini (à la gare centrale Rome Termini). Lodi, le terminus actuel de la ligne C, est à quelques minutes à pied des stations de la ligne A San Giovanni et Re di Roma. Plan du métro de Rome
Prendre le train n'est pas cher en Italie. À partir de Roma Termini, il est possible de rejoindre les alentours de Rome rapidement et sans difficulté. L'ambiance dans ces trains "de banlieue" est décontractée, les contrôles sont peu fréquents (beaucoup moins que sur les lignes intérieures). Il peut arriver de voyager sans billet, particulièrement le dimanche lorsque l'on rentre à Rome, il peut être difficile de trouver un guichet ouvert ou un automate. Dans ce cas ne pas s'inquiéter, il ne reste qu'à monter dans le train et acheter le billet aux contrôleurs, souvent inexistants dans le train... Tant mieux, cela payera la moitié d'une glace !
Attention à la fréquence réduite des trajets le dimanche. À titre indicatif un aller Rome - Frascati coûte pour (incomparable avec le RER d'autant qu'il y a très peu d'arrêts).
Il est facile de trouver des taxis vers la gare Termini, aux grandes places et vers les monuments principaux. Le tarif de base est de , plus par kilomètre. Il faut payer un extra de - , le dimanche, pour les valises et pour les voyages pour l'aéroport.
Conduire à Rome ne pose pas plus de problèmes que dans les grandes villes françaises ; on trouve facilement des places de stationnement payantes , moins chères que dans les grandes villes françaises. Les agences de locations locales pratiquent des prix similaires aux agences internationales. Presque toutes les agences demandent une assurance contre le vol. À noter : restrictions d'accès dans une petite partie du centre de la ville. Le centre historique, allant des forums romains à la piazza del Popolo, a ainsi été totalement bouclé au trafic pour le protéger des effets de la circulation. Dans ce périmètre de 4,5 kilomètres carrés, seuls les 20 000 résidents peuvent y circuler en voiture ainsi que les automobilistes (30 000) qui, en échange d’un permis annuel ont le droit d’y pénétrer.
Même pour les cyclistes modérément expérimentés, le vélo dans les rues de Rome offre un moyen sans pareil d'apprendre la ville intimement et se déplacer à très bon marché et d'une manière efficace. Alors que le trafic romain est certainement chaotique les règles de la route peu appliquées, les conducteurs romains sont, en général, habitués à voir des vélos, ainsi que les scooters et les motos, et l'on peut se déplacer dans toute la ville de manière relativement facile. Si vous êtes sur le chemin d'une voiture, elle vous le fait généralement savoir par un coup de klaxon rapide avant de vous dépasser.
Il existe plusieurs agences de location pour louer des vélos :